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Journal d’un français
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  • Un français qui constate, jour après jour, depuis des années, la chute de la France, la perte de sa liberté, l’obscurantisme, la violence, la bêtise crasse, l’ignorance. Un français qui survie aussi grâce aux livres et à la musique.
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29 novembre 2015

GAZPACHO molok

 

 

 

gazpacho molok

Il existe des musiques qui se développent sur la longueur, au contraire d’autres, plus simples et plus directes. C’est le cas de MOLOK dont la lenteur du tempo peut rebuter. En plus, sa singularité et sa densité demanderont une certaine exigence à l’auditeur.

Lenteur n’est pas forcément synonyme de mollesse ou de monotonie, la rythmique joue ici un rôle essentiel, donnant du relief, mettant en valeur le reste de l’orchestration que sont les guitares, les violons, les chœurs célestes…

Molok est la suite logique de Demon (2014), bien que le format des morceaux soit plutôt courts dans l’ensemble, en dehors du final Molok rising, ce qui donne un album assez bref, quarante cinq petites minutes. Mais, en dehors de cela, Gazpacho fait du Gazpacho, on retrouve les différents ingrédients auxquels le groupe nous avait habitué, c’est à dire une musique mélancolique à souhait, un tempo lent qui prend le temps d’installer les atmosphères, un chant lascif et inspiré qui sublime les mélodies.

Une fois avoir apprivoisé la bête, l’on se délecte de l’atmosphère tout en délicatesse de Master’s voice, la montée envoûtante de Know your time, peut être un des meilleurs titres créé par le groupe, l’accordéon sur Bila kiss, morceau puisant dans le folklore de l’est, le lancinant et froid Molok rising.

Pas de doute possible, nous avons à faire à une œuvre exigeante, vraiment dense, construite sur des mélodies mystérieuses, comme hors du temps, envoûtantes et mélancoliques, magnifiées par un chant qui semble servir d’instrument, notamment le long de Algorithm, un peu à la manière d’un Thom Yorke chez Radiohead.

Étrange et fascinant…

 

 

 

 

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